Gamine
La vie est une chose trop importante pour la confier à des adultes
Gamine
La vie est une chose trop importante pour la confier à des adultes
Dimanche 19 décembre 2010 à 8:39
J'ai rêvé que l'on m'avait installée au poste de caissière - pardon, d'hôtesse de caisse - dans un petit supermarché. Je n'y arrivais pas.
Je ne comprenais rien.
Tout était flou, dans ma tête, dans mes membres.
Au final, je me suis enfuie, en insultant tout le monde. Au réveil, je n'ai pu que constater ma petitesse. Mon incapacité à quoi que ce soit de professionnel. J'ai pensé à ma thérapie, à l'inutilité flagrante de cette thérapie hors de prix, j'ai cherché une solution potable et fiable à ce problème, mais à part me retirer du jeu, je ne vois pas.
Je vais continuer de m'enfoncer, à ne pas oser affronter mes peurs idiotes. Je vais m'enfoncer, me reclure de plus en plus, m'isoler petit à petit. Je vois notre nouvel appartement. Je ne suis pas encore installée que j'ai peur d'en sortir. Rien que me balader dans mon petit village natal est une épreuve, pour les trois touristes que je croise. Il va se lasser. Me dire de faire des efforts. Je vais me planter. Me planter avec panache. Cela soutiendra mes convictions que je suis une incapable, une nulle, et je ne ferai plus rien.
Ou si. Je trouverai le moyen de mettre un terme à tout ça. Je n'ai jamais été aussi près du barrage, ou presque. Il est là, il m'attend.
Sans moi, il aurait une vie bien plus belle, n'empêche, quand on y pense. Il se trouverait une fille plus sencée, moins compliquée. Sociable. Surtout. Il ne se ruinerait pas en thérapies inutiles. Ne me confierait pas craindre à chacun de ses retours une vue effroyable de mon corps exsangue dans la salle de bain. Il aurait moins d'inquiétudes.
Jeudi, je le dirai à la psy. Puisqu'il faut être honnête. Je n'y crois plus.
J'échangerai bien ce... truc, contre ma vieille dépression, c'était plus supportable. Je n'avais qu'à me laisser porter de TS en TS, comme un cagette de fruits pourris. Je n'avais plus rien à perdre.
Je n'y crois plus.
Samedi 18 décembre 2010 à 9:32
Ce soir, il partira travailler et ne rentrera que lundi matin.Mon père me descendra en ville lundi matin, nous partirons directement dans le Nord avec le mini-camion.
En espérant arriver assez tôt pour remplir ce dernier au soir, afin de repartir à l'aube le lendemain.
Le soir du 21 - ou la fin d'après-midi avec un peu de chance - venu, un ami viendra nous aider à décharger le plus encombrant.
Le lendemain, une amie vient m'aider à déballer les cartons, puis nous mangerons sur place : Hélène, Flora, Elodie, Nicolas, peut-être Typh... à voir.
Enfin, le 23; psy, et " soirée filles " avec mes amies savoyardes. Je ne sais pas encore si je vais parvenir à me trouver une conductrice, à moins qu'exeptionnellement, il me prête la voiture.... qui sait, tout est possible. Même si cela m'angoisserait, et pas qu'un peu.
Lui ne dort pas à cause de son travail de nuit.
Moi je ne dors pas pour d'obscures raisons.
Le stress, probablement.
L'appréhension.
Voire l'enthousiasme.
J'espère que vous parviendrons à mettre l'eau dans l'appart rapidement. Sinon ce sera difficile.
Nous irons y faire un tour cet après-midi, avant qu'il ne parte garder une résidence dans une grande station pour riches touristes.
Vivement que tout cela soit terminé, quand même.
Lisa, si tu passes par là. Et Edith. Edith, toujours oki pour venir le 31 me voir ? Lisa, ça te dit de venir également ? Plus on est de fous...
Vendredi 17 décembre 2010 à 9:06
La dictature de la neige a recommencé.Au petit matin, tout est redevenu blanc immaculé.
Il peine à rentrer du boulot, et se moque de mes recommandations : sa voiture n'a pas de pneus neige, et monsieur refuse de mettre les chaînes. Sans compter qu'être retardé par un accident devrait le mettre en garde, mais il n'y a rien à faire : " je sais conduire ".
Les hommes et leur voiture, un duo qui me dépasse.
J'espère que le temps se calmera pour le début de semaine, et notre déménagement entre deux bouts trop éloignés de la France. Nous partirons lundi matin, après sa nuit de travail, il faudra que je conduise parce qu'il sera dans un état probablement lamentable, pire, une grosse camionnette, alors si le temps pouvait me faire une faveur, pas de neige, pas de neige, pas de neige....
Outre cela.
Merci Ludivine, pour ta farandole de cadeaux. Tu fais une très bonne Mère-Noël, j'aurais aimé pouvoir en faire autant pour toi. Je me rattraperai, et ça ne sera peut-être pas Noël... mais j'espère te faire sourire également. Daphné est absente. Plus de nouvelles, rien, le néant. Je me languis, attendant un signe, un petit quelque chose de rien du tout. Inquiétude pour Edith. Envie de la voir, vite, vite. Lisa également. Bientôt, je pense. Rachel, écris-moi... et n'oublie pas, je suis toute ouïe pour écouter tes magnifiques chansons. Béatrice, que faire ? Je ne te trouve plus.... je guette ta présence sur la toile, aux aguets.
Inquiète.
En attendant, il faut que je règle les travaux dans ma tête.
Inquiète.
En attendant, il faut que je règle les travaux dans ma tête.