Gamine

La vie est une chose trop importante pour la confier à des adultes

Samedi 11 décembre 2010 à 11:16

Je ne suis plus habituée à prendre du théralène.
En même temps, ce n'est pas très... sain de reprendre directement quatre-cent gouttes d'un coup.
Je ne tiens plus debout plus de dix minutes.
Des grillons dans les oreilles.
Plusieurs chutes.

Une seule conclusion.
Idiote.

Vendredi 10 décembre 2010 à 19:34

http://th04.deviantart.net/fs4/PRE/i/2004/189/9/2/Emerging.jpgIl faut que l’agence immobilière se bouge.
Il faut que la poste aille plus vite.
Que l’on nous dise oui, vite.
Le plus vite possible.
Ou non, qu’importe.
Et alors j’irai vivre ailleurs, je ne sais où, en haut d’un arbre, dans la forêt, histoire de crever de froid et ne plus me poser de questions.

Même Lui ne supporte plus l’ambiance familiale.
Mon père régule un peu les tensions quand il ne travaille pas, mais ce n’est pas gagné. Ma mère aime son ordre, notre présence l’importune. Rien ne la satisfait. Quant à mon frère, il se croit chez lui alors qu’il ne fait que loger gracieusement chez papa-maman, l’autre jour ses remarques étaient de trop, j’ai dévasté sa chambre de fond en comble.

Ce soir, on m’a encore espionnée alors que je mangeais. Que je mangeais trop vite, pour être débarrassée de ce moment. Ils savent qu’il ne faut plus me faire de critique lorsque je mange. Mais après tout, qu’ont-ils à perdre, eux ?

J’ai tout revomi jusqu’à la bile, en claquant la porte et hurlant des insultes.
Une brûlure de plus sur le bras.
Et trop de somnifères à venir.
Lui est parti travailler.
Je me sens si vulnérable quand il n’est pas là…

Dernier sourire de Mylène dans les oreilles.
De quoi pleurer jusqu’à la dernière note.
J’en ai assez de me battre. Il n'y a rien de bien à gagner, au final.

"Sentir ton corps, 
Tout ton être qui se tord
Souriant de douleur 
Sentir ton heure 
Poindre au cœur 
D’une chambre qui bannit le mot tendre
Sentir ta foi 
Qui se dérobe 
A chaque fois que tu sembles comprendre
Parles moi encore 
Si tu t’endors
Si c’est ton souhait
Je peux t’accompagner 

Qui te condamne 
Au nom de qui 
Mais qui s’acharne 
A souffler tes bougies 
Est-ce te mentir ? 
Est-ce te trahir ? 
Si je t’inventes 
Des lendemains qui chantent
Vois-tu le noir
de ce tunnel ? 
Sais-tu l’espoir 
Quand jaillit la lumière
Ton souvenir ne cessera jamais
De remuer la couteau dans mon plaie"

MF

Vendredi 10 décembre 2010 à 17:33

http://gamine.cowblog.fr/images/inmyveinsbyalephunkyd32380t.jpg:(

Vendredi 10 décembre 2010 à 15:06

http://fc01.deviantart.net/fs70/f/2010/318/3/7/mel_an_chol_y_by_sugarock99-d32tr3r.jpgEnnui.
Ennui.
Brûlure.
Ennui.
Larmes.
Ennui.
Vaisselle qui vole.
Ennui.
Envie de rien.



Vendredi 10 décembre 2010 à 3:37

http://fc03.deviantart.net/fs24/i/2008/022/9/f/Writing_by_after_the_party.jpgDepuis minuit, je m'éveille toutes les heures.
Et pourtant, j'ai avalé de quoi assommer un cheval, question somnifère. 
Je suis obsédée par un concours, sur un site d'écriture où je vis régulièrement cracher poèmes et nouvelles. Certes, écrire une comédie romantique, ce n'est pas dans mes cordes, on m'aurait demandé une tragédie, là tout serait tellement plus simple.... mais quand on sait que le prix final est une publication chez Flammarion, finalement, on ne peut pas se permettre de ne pas se battre. J'ai une base de scénario puérile. Ils veulent du romantique, du comique, Une happy end. Je n'ai rien à perdre. J'ai juste un mois pour pondre un bouquin. Ca me perturbe. Trop d'années que je harcèle des éditeurs. Et là....

Youtube mon ami m'aide à écouter les nouvelles chansons de Mymy, qui semble faire sa crise de la cinquantaine, et après 25 ans de carrière, sombre dans le pur commercial.
Je suis effroyablement déçue.
Je n'achèterai jamais cet album.

Où est passée la mythologie ? La poésie ? Les clips courts-métrages emplis de symboliques ? Qu'est-ce que ces sonorités qui me cassent les oreilles ? Ces paroles à peine travaillées, et qui ne veulent plus rien dire ? Mylène, dis, t'es malade ? Ca ne va pas ? Pourquoi tu (me) fais ça...

Il faut que j'écrive.
Je trouverai.
Je pourrai dire : au moins j'ai essayé.


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