Gamine

La vie est une chose trop importante pour la confier à des adultes

Lundi 11 avril 2011 à 12:53

http://www.ouifm.fr/wp-content/uploads/2011/03/metamorphose-225x350.pngJuste…

Dire à quel point cela m’a fait du bien, que de lire « Métamorphose en Bord de Ciel », de Mathias Malzieu.

Certes, aux mauvaises langues qui diront que de lire « les ouvrages d’un chanteur dit commercial  ne mènera à rien », je dirai que :  « cela ne veut rien dire ». On peut faire n’importe quel métier qui soit, et ceci dit, il n’y a pas de sot métier mais simplement de sots gens, cela ne changera en rien aux talents cachés que nous possédons.  Et puis, derniers mots aux mauvaises langues : le groupe Dionysos n’est pas si mal que ça, il suffit d’écouter sans juger, comparé aux Laday gaga et autres Britney Spears…

J’aime les métaphores poétiques, les comparaisons insensées, les phrases imaginaires qui rythment l’ouvrage. L’histoire me fascine, simple, certes, mais envoutante.

Envie de noter quelques phrases qui m’ont éveillée, et, émue.

« Les oiseaux, ça s’enterre en plein ciel. Même le plus élégant des nuages est truffé de leurs petits cadavres raidis. On raconte que 1 goutte de pluie sur 10 180 serait une larme d’oiseau mort, et que 1 flocon de neige sur 16 474 serait un fantôme d’oiseau décroché du placenta céleste. »

« Accroupi sur mon lit, je scrute la lune, planquée en lisière des forêts d’immeubles. J’écoute respirer l’autoroute au loin, ses airs de fanfare d’éléphants désaccordée me stimulent. »

« La transformation d’un être humain en robot d’hôpital est incroyablement rapide. Il y a d’abord votre démarche qui change, à cause de la perfusion et du pyjama. Puis le lit vous engloutit telle une plante carnivore.  (…) Les minutes se déguisent en heures. Je les vois faire. Ma chambre est un horrible étau, les murs se resserrent chaque jour un peu plus. Des seringues poussent à travers le plafond et me pissent de l’éther dans les yeux. Je vais me noyer dans mes draps. Devenir une sirène en pyjama. Une sirène qui ne sait même pas nager. »

« Je suis sonné comme une cloque aux douze coups de minuit ».

« La nuit retire son long manteau de velours nocturne et l’étend sur la corde à linge de l’horizon. »


Je vais relire ses anciens livres.
M’envoler dans un autre monde.
Ca me fera du bien.

Par Dadaph le Lundi 11 avril 2011 à 18:42
Je l'ai vu, ce livre, aujourd'hui. Je l'aurais acheté... Si j'avais plus de vingt centimes en fortune :-(
 

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