Gamine

La vie est une chose trop importante pour la confier à des adultes

Mercredi 13 avril 2011 à 15:03

http://fc08.deviantart.net/fs47/i/2009/229/7/a/Childhood_Dreams_by_soulfinder90.jpgOutre une tendance à fleur de peau, ça va.

Je travaille mes cours, peins pour la famille, écris pour le plaisir, dessine pour m'améliorer... le domaine de la création dans toute sa puissance.

Celui-que-j'aime travaille beaucoup, lorsqu'il est là, j'ai tendance à m'isoler, je prends le pli de la solitude.

Bientôt le 22, et la crémaillère, la fête d'anniversaire costumée qui aura lieu chez nous. J'ai tellement hâte. 
Ca va être exceptionnel. Inoubliable.
Vraiment hâte de revoir Flora, également. Elle rentre bientôt, elle me manque tellement quand elle retourne en Espagne.

Les jours qui suivent vont être sympa.

Tout va bien. Hormis une certaine angoisse palpable.

Mardi 12 avril 2011 à 7:00

http://gamine.cowblog.fr/images/lr174mn6.jpg

"Et moi pourquoi j’existe

Quand l’autre dit je meurs ?"

 

"Je m’éloigne de tout

Je suis loin de vous..."

 

"Mon Alice, Alice

Araignée maltèque 

Mon Alice, malice 

Arachnée hichteck 

Mon Alice, Alice 

Pendue au bout de son fil

Dépressive l’artiste 

Exit, exit"

 

"Je n’comprends plus pourquoi

J’ai du sang sur mes doigts

Dors en paix je t’assure

Je veillerai ta sépulture

Mon amour..."

 

" Qui te condamne 

Au nom de qui 

Mais qui s’acharne 

A souffler tes bougies ?"

 

" J’ai comme une envie 

De voir ma vie au lit

Comme une idée fixe 

Chaque fois que l’on me dit

La plaie c’est ça :

C’est qu’elle pousse trop vite

La mauvaise herbe nuit

C’est là qu’il me vient une idée :

Pouvoir m’apitoyer !

 

J’ai comme une idée

De la moralité

Comme une idée triste

Mais qui ne meurt jamais

En somme c’est ça :

Pour plaire aux jaloux

Il faut être ignorée

Mais là, mais là, mais là, pour le coup

C’est Dieu qui m’a planté, alors ? ... "


 

"Quand sur ton corps, je m’endors

 

Je m’évapore, bébé tu dors et moi j’attends l’aurore

 

Quand de mes lèvres tu t’enlèves, un goût amer

 

Me rappelle que je suis au ciel


 

Cendre de lune, petite bulle d’écume

 

Perdu dans le vent je brûle et je m’enrhume

 

Mon cœur a peur, la peau mouillée j’ai plus d’âme

 

Papa, ils ont violé mon cœur"


 

" La vie est triste comme un verre de grenadine "


 

" Aux vies qui s’abaissent à voir la mienne

 

Je sais 

 

Qu’il me faudra prendre congé d’elles

 

Un jour ou l’autre..."


"Triste elle fait la grimace

Devant sa glace"


"Tu vois, je suis

Comme la mer qui se retire, de

 

N’avoir pas su trouver tes pas...


 

Il est des heures, où

 

Mes pensées sont si faibles

 

Un marbre sans veines

 

Il est des heures, où

 

L’on est plus de ce monde

 

L’ombre de son ombre

 

Dis

 

De quelle clef ai-je besoin

 

Pour rencontrer ton astre

 

Il me faudrait là, ta main,

 

Pour étreindre une à une

Mes peurs de n’être plus qu’une..."

Lundi 11 avril 2011 à 12:53

http://www.ouifm.fr/wp-content/uploads/2011/03/metamorphose-225x350.pngJuste…

Dire à quel point cela m’a fait du bien, que de lire « Métamorphose en Bord de Ciel », de Mathias Malzieu.

Certes, aux mauvaises langues qui diront que de lire « les ouvrages d’un chanteur dit commercial  ne mènera à rien », je dirai que :  « cela ne veut rien dire ». On peut faire n’importe quel métier qui soit, et ceci dit, il n’y a pas de sot métier mais simplement de sots gens, cela ne changera en rien aux talents cachés que nous possédons.  Et puis, derniers mots aux mauvaises langues : le groupe Dionysos n’est pas si mal que ça, il suffit d’écouter sans juger, comparé aux Laday gaga et autres Britney Spears…

J’aime les métaphores poétiques, les comparaisons insensées, les phrases imaginaires qui rythment l’ouvrage. L’histoire me fascine, simple, certes, mais envoutante.

Envie de noter quelques phrases qui m’ont éveillée, et, émue.

« Les oiseaux, ça s’enterre en plein ciel. Même le plus élégant des nuages est truffé de leurs petits cadavres raidis. On raconte que 1 goutte de pluie sur 10 180 serait une larme d’oiseau mort, et que 1 flocon de neige sur 16 474 serait un fantôme d’oiseau décroché du placenta céleste. »

« Accroupi sur mon lit, je scrute la lune, planquée en lisière des forêts d’immeubles. J’écoute respirer l’autoroute au loin, ses airs de fanfare d’éléphants désaccordée me stimulent. »

« La transformation d’un être humain en robot d’hôpital est incroyablement rapide. Il y a d’abord votre démarche qui change, à cause de la perfusion et du pyjama. Puis le lit vous engloutit telle une plante carnivore.  (…) Les minutes se déguisent en heures. Je les vois faire. Ma chambre est un horrible étau, les murs se resserrent chaque jour un peu plus. Des seringues poussent à travers le plafond et me pissent de l’éther dans les yeux. Je vais me noyer dans mes draps. Devenir une sirène en pyjama. Une sirène qui ne sait même pas nager. »

« Je suis sonné comme une cloque aux douze coups de minuit ».

« La nuit retire son long manteau de velours nocturne et l’étend sur la corde à linge de l’horizon. »


Je vais relire ses anciens livres.
M’envoler dans un autre monde.
Ca me fera du bien.

Dimanche 10 avril 2011 à 14:46

http://gamine.cowblog.fr/images/Yearbook1byallthebestdreams.jpgIl a fallu que je sorte. 
Poster des devoirs.
Il faisait si chaud.
Je me sentais si mal en débardeur et jupe longue. Je n'arrivais pas à marcher du bout de mes vieilles chaussures à légers talons.
Je me sentais si vulnérable.

J'ai appelé mon père, pour me donner une contenance.
A chaque fois qu'il semblait me dire qu'il devait y aller, et rajoutais une question pour faire durer la conversation.
Mais il a bien fallu raccrocher.

L'impression habituelle que tout le monde me fixe et me juge.

Je sors mon lecteur MP3, me le cale dans les oreilles, volume fort, mais pas trop pour ne pas qu'on l'entende.

Enfin, j'arrive au portail.
Il y a toute une bande de jeunes à la terrasse d'un appartement. Ils boivent. Je dois passer devant. Le coeur qui se serre, j'ai pas le choix. Je bloque la musique de mon lecteur MP3 - pour les entendre parler - et baisse le regard comme un chien battu. Je les écoute me traiter de mal polie, et ils ont raison, j'ai pas osé dire un simple "bonjour". Je les écoute se moquer, pensant que j'écoute de la musique, alors que j'entends tout.

Soudain, c'est évident. Il faut que je me coupe.
Il faut que je me fasse mal.
Comme avant.

Je tente de me retenir en écrivant ici.
Ca me saoule.
Je me déteste.

Samedi 9 avril 2011 à 20:37

http://gamine.cowblog.fr/images/2661297698small1.jpg«  Les oiseaux, ça s’enterre en plein ciel. Même le plus élégant  des nuages est truffé de leurs petits cadavres raidis. »

Mathieu Malzieu
« Métamorphose en bord de ciel »

 

Je vomi avec la conviction d’une religieuse.
Le reflet dans le miroir m’a terrorisée.
Et les souvenirs de clinique psy me hantent, ils n’avaient pas à me forcer à manger à l’époque, aujourd’hui je ne fais que ça, manger.
Manger, vomir.
Vomir, encore.
Et si ça saigne, c’est pas grave, ça veut dire que j’y arrive : à me détruire.

Il m’engueule.
Je ne l’écoute plus.
Tu arrêtes tes conneries.
Tu fais que dépenser ton argent.
Tu n’as notion de rien.
Tu as fait un prêt à la banque, tu te souviens ?

Mais je t’aime.
Je t’aime « quand même ».

Moi aussi.
Mais tes mots, tes répétitions, j’en peux plus. Je le sais, je le sais, pas la peine de me répéter toute la journée, ça ne changera rien au fond du problème.

Ce tas de travaux inconnu.


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