Gamine

La vie est une chose trop importante pour la confier à des adultes

Mercredi 23 septembre 2009 à 9:54

Hier matin, le moral touchait les nuages. IL volait, traversait les cieux, libre et heureux, en se foutant bien de chercher les raisons d'un tel enthousiasme.
http://th04.deviantart.net/fs51/300W/f/2009/265/6/0/603c29d9b437936f409f9f9ca7ae0a58.jpg
Puis il s'est détérioré.
A mes dépends, sans prévenir, comme une fleur qui se fane.
Je ne parvenais à me concentrer sur mes cours, alors, pour éviter de m'allonger dans le but de dormir, j'ai commencé un dessin d'une fée sur un nénuphars.

Sam est rentré tôt, et m'a proposé une ballade dans une réserve naturelle volontaire. Pour ne pas le vexer, j'ai dis oui. Dans la voiture, j'ai profondément dormi. J'ai tenté de trouver de l'intérêt à suivre un chemin entre les arbres, en baillant, sans conviction.

Il a aperçu mon paquet de cigarettes, le dernier que je pouvais m'offrir. Lui-même en avait racheté un. N'ayant plus d'argent, il m'a laissé six cigarettes pour aujourd'hui. J'avoue lui en avoir volé deux pour les cacher.
Parce que même avec huit clopes, je risque ne pas tenir.
Ce n'est pas le manque physique qui me pose problème, mais le manque psychologique.
J'ai besoin de tenir une cigarette, besoin de sentir l'odeur de la cigarette, besoin d'inspirer, expirer, jouer avec mon vice du bout des doigts.
Il existe des inhalateurs, je sais, mais ils coûtent plus cher qu'une cartouche, avec leurs recharges.

Le pire, c'est que j'adore l'odeur de tabac froid sur mes doigts. Je avoir atteins le stade final de la dépendance psychologique...

Ce n'est pas le cancer qui me fait peur. En réalité, je n'ai pas peur. Le manque dépasse l'envie d'être en bonne santé. Non, le problème, c'est le prix de ce poison. Qui va augmenter de 6% d'ici quelques semaines. Pourquoi ai-je commencé ? Au lycée, je trouvais les autres jeunes qui fumaient ridicules. J'ai quitté l'internat, me suis brouillée avec ma meilleure amie, parce qu'elle et les autres fumaient dans la chambre, quand elles ne buvaient pas comme des trous. Puis je suis arrivée sur Lyon. Et, suite à la nouvelle " vous allez être hospitalisée ", je suis entrée dans un tabac. J'avais peur qu'on pense que c'était la premier fois que j'achetais des cigarettes, alors j'ai pensé que demander des Camel serait moins novice que d'acheter des Malboro, les deux seules marques dont j'avais entendu parler. Au début, j'ai trouvé cela ignoble. Mais il restait 19 cigarettes dans le paquet. Et je déteste gâcher.
J'ai fini le paquet en pensant que ça allait me tuer tant cela était immonde. Puis le manque a ébouillanté mes veines. Alors je suis retournée au tabac...

Quelle conne.
Bref.

Le mardi soir, habituellement, je regarde Desperate Housewifes pour me détendre. Un besoin vital de futilité, de manipulations, d'humour noir, de rires jaune. Mais non, plus envie. J'ai avalé deux mépronizine et me suis endormie comme une enclume. Et, pour une fois, je n'ai fait nul cauchemar teinté d'hémoglobine et de terreur.

***

Climat morose ce matin.
Du gris à perte de vue.
Je déteste ces matinées grises et brumeuses. 
Qui envoient notre moral sous terre, encore plus à l'obscurité.

Je suis toute courbaturée. Peut-être parce que, contrairement à d'habitude, je n'ai pas varié mes exercices de gym hier. Pour ne faire que des ciseaux sans voir défiler le temps.
Mal partout, fatigue. Déjà fumé deux cigarettes. Mal à la gorge, aussi. Comme si j'avais vomi toute la nuit. 

Je ne sais pas trop ce que je vais faire.
Terminer mon dessin ?
Réviser ?
Les deux, probablement.

***

Juste envie de parler pour ne rien dire. Hier, pendant que le repas chauffait, nous nous sommes posés devant la première émission de télévision. Le thème était " ces stars prêtent à tout pour maigrir ". J'avais envie de me jeter par la fenêtre que de voir le monde dans lequel je vis.

Un jour, pour rire, j'avais dis à Sam que je ne serais pas contre le fait d'avoir un ver solitaire.
Aujourd'hui, des femmes avalent réellement des embryons ou oeufs de vers solitaires pour maigrir...
Ils parlaient aussi de la taille 0-0. 
Du régime "limonade et rien d'autre".
Avec des photos de stars et autres dont on se demandait s'il ne leur manquait pas des os.

Le reportage terminé, vint la publicité.
Pour des céréales dites de régime, mais qui contiennent en fait plus de sucre que celles au chocolat pour les enfants, avec des femmes idiotes qui en vantent les mérites, comme si leur corps était l'unique priorité de leur vie.

J'ai éteint la télé.
C'est vrai, si dans les vitrines des magasins, il y avait des modèles "normaux", les femmes auraient moins de culpabilité à acheter. Essayer un vêtement que l'on a vu sur un mannequin en plastique qui fait du 32, analyser l'effet sur nous, et l'envie s'envole pour que l'on finisse pas aller s'acheter une corde.
Ce monde est stupide.

Argent, maigreur, sexe. 

Vais aller vivre avec les papous, les dernières tribus de je ne sais où.
Une vie sans stress, dans la nature, où l'on ne comprend pas quelle importante peut avoir un triste billet vert, où les rondeurs sont attirantes, où le sexe n'est que perpétuation de l'espèce.



Mardi 22 septembre 2009 à 8:26

Je me suis levée à 06H10, précisément.http://th05.deviantart.net/fs15/300W/f/2007/040/9/d/Mystery_Girl_by_Sleepar.jpg

Un bisous à Sam, un peu de fond de teint en poudre sur le visage histoire de perdre mon hypothétique air maladif, un coup de brosse dans les cheveux, des collants rayés noirs et rouges, ma jupe longue fétiche, asymétrique, que j'ai portée au concert de Mylène Farmer et qui ne finira donc jamais en chiffon, un haut à manches longues volé lorsque j'étais hospitalisée à Meyzieu et qui était alors bien trop grand pour moi, de longues mitaines noires, mon blouson en cuir, l'écharpe noire offerte par ma maman, mes docs aux pieds, j'étais fin prête, habillée à l'adolescente.
Un bouquin, mon vieil I Pod, histoire de survivre, et je suis sortie.

Quel bien que d'être la première à attendre devant le cabinet du médecin...
Je m'assois sur le rebord extérieur, enfile les écouteurs, me laisse bercer par l'ange roux.
Il fait froid, ma jambe se balance, comme à l'habitude.
Ma dernière cigarette entre les lèvres, je suis là à peine depuis cinq minutes qu'un type arrive. Puis une femme, qui tousse, tousse encore, accompagnée de son mari. Il n'est pas encore sept heures.

La femme d'entretien a terminé son travail, elle nous laisse le cabinet ouvert. Sa fille est assise à l'intérieur. Nombre de personnes arrivent. Je veille, si une personne âgée arrive, je vais devoir céder ma place assise.

Le médecin arrive, court presque.

" Qui tousse ici ?"

Certains lèvent la main, comme à la petite école. Il revient avec des masques.
Cette fichue grippe me tape sur le système. Sérieusement.

Contre toute attente, les personnes toussant ou ayant de la fièvre sont priées de... passer avant les autres. Oui, selon le reste du commun des mortels, c'est tout à fait normal. Mais je fuse intérieurement.
Si j'attrape la grippe, j'aurais une bonne raison de faire renouveler mon ordonnance. Quelle peste.

Vient enfin mon tour.
Le voyant débordé, je répète, comme à l'habitude, que je viens "juste" pour mon ordonnance.
Il me demande comment ça va.
Si je me sens mieux.
Si je suis allée au rendez-vous avec la psychiatre qu'il m'avait programmé.

"Oui. La psychiatre m'a envoyée vers une de ses collègues... je ne sais plus son nom... heu... Madame Rock je crois.
- Madame Rock ?
- Oui, je crois.
- Je suis content. Elle est très bien"

Je souris.
C'est fou, je souris, j'ai envie de sourire, déjà que d'avoir bientôt un rendez-vous m'enchante car je compte entrer en thérapie comme on entre en religion, mais si en plus, ce médecin exceptionnel l'apprécie, c'est d'autant mieux.
Oui, je dis exceptionnel, parce que la première fois que je l'ai vu, lorsque Lisa a prit le train après m'avoir eu au téléphone pour me traîner chez lui, je pensais encore que l'on allait m'envoyer balader. Mais non. Il avait beau être débordé, il m'a beaucoup parlée, m'a demandé de revenir la semaine d'après, l'appeler si ça n'allait pas, ou carrément venir. J'avais envie de le serrer dans mes bras.

- Et dans la salle d'attente, comment vous sentiez-vous ?
- Pas très bien.
- Vous aviez l'air contractée sur vous-même.
- Oh, ça m'angoissais un peu, tous ces gens...
- Avez-vous signalé à la Sécurité Sociale que j'étais désormais votre médecin traitant ?
- Pas encore...
- Il va falloir le faire.
- Je sais...

Il se lève, s'arrête, se retourne vers moi.

- Vous angoissez face au domaine administratif ?
- Disons que... ben... la dernière fois, et seule fois où je m'y suis rendue, j'ai fait une crise de panique, et, ben, j'attends qu'on m'accompagne...

J'ai volontairement oublié de dire que j'étais également accompagnée, la dernière fois. Ce qui ne m'a pas empêchée de fondre en larme, de ne plus entendre ce que l'on me demandait, d'avoir envie de me flinguer.

- Prenez votre temps, ce n'est pas si pressé en fait.

Je n'ai pas besoin de payer du fait de l'ALD, tout comme les médicamments, ce qui n'est ps négligeable. Il me serre la main, en choeur nous nous souhaitons bon courage, ce qui me donne, encore, envie de sourire.
Je file, heureuse de ne pas avoir eu peur, heureuse tout court.

Il me reste cinq euros, j'entre dans le premier tabac acheter les clopes les moins chères du marché. La pharmacie n'ouvre qu'à 09H00. Hâte de sortir, d'affronter mes peurs, d'être la plus forte. Dans la rue ce matin, je marchais sans être pesée, presque légère et libre sur le pavé.

En entrant dans mon immeuble, je croise ma voisine d'au-dessus. Je suis heureuse et la salue avec un grand sourire, comme métamorphosée. Un gros câlin avec Nebel, et je vais aller faire un peu de ménage, aller à la pharmacie...

***

Il va également falloir que je me renseigne sur les bouquins d'aquariophilie, ainsi que sur les oiseaux domestiques.
Mes cours étaient survolés, je fais d'énormes recherches de mon côté, cependant, aucun site de dit la même chose. Et ça serait bête, lorsque j'aurai un boulot, de tuer des poissons qui valent le prix d'un rein parce que l'eau faisait un degré de trop. 

J'espère que le soleil sera présent aujourd'hui.
Tant besoin qu'il me caresse le visage....


http://gamine.cowblog.fr/images/IMGj7466.jpg
 

Lundi 21 septembre 2009 à 12:07

Nous avons (plus ou moins) recommencé à fumer.
En douce, chacun de notre côté.http://th07.deviantart.net/fs37/300W/i/2008/361/a/9/hope_________by_karil.jpg

Pour finalement nous en rendre compte à cause d'un évènement stupide.

Vendredi soir, Sam a terminé tard. Je n'avais pas plus envie de cuisiner que lui. Juste envie de me caler devant NCIS et admirer Abby.
Conséquence directe, Sam m'a proposé la solution rapide mais dangereuse : MacDo. N'avalant que de la purée de brocolis, du riz complet, des boulettes aux épinards ou des tomates crues, je me suis dis qu'après tout, une bonne soirée à se remplir la panse n'allait pas me tuer. Nous avons filé au Mac Drive, sommes revenus rapidement, pour dévorer nos hamburgers. Mon paquet de clopes, caché dans un pull, me manquait cruellement. Lui semblait terriblement calme. Quand soudain, nous entendîmes une voix masculine dehors répétant tout haut la plaque d'immatriculation de sa voiture. En observant de plus près, le stress grimpa en flèche. Deux jeunes devant sa voiture. Sa voiture avec la portière arrière ouverte. Il sauta dans ses rangers et dévala les escaliers pendant que mon teint prenait une teinte de linceul propre.

Les deux jeunes ont trouvé sa voiture ainsi, et ont appelé la police. Je les vois discuter, sors sur le balcon avec mon coca light au bout de la paille.
Sam me fixe.

" Heu... j'ai des clopes dans mon pantalon de travail, tu me les descends ? "

Affaire réglée, en compagnie des deux jeunes, nous fumons enfin. J'aspire la fumée, la bloque dans mes poumons en pensant qu'ainsi, le manque sera plus long à revenir.

La police viendra : rien n'a été volé. En réalité, c'est Sam qui a oublié de fermer sa portière. 
Faut le faire...

En rentrant, je l'engueule en riant pour son secret, puis attrape mon propre paquet dans le pull. Arrêter de fumer, qui ose dire que c'est facile ?

***

Week-end paisible.

Nebel, notre petite lapinette, semble dévorée par une affection sans faille.
A peine sortie de sa cage, elle nous suit partout.
J'ai parfois de la peine lorsque je vais aux toilettes, qu'elle me suit et que je lui ferme la porte au nez...

Il faut faire attention à chaque pas, elle gambade dans nos pattes. Assise sur le canapé, je n'ai pas le temps de souffler qu'elle arrive, pimpante et joyeuse, s'allongeant près de moi pour que je la caresse.

Autrement, tant qu'à dire des choses inutiles, j'ai appris que mon ex-chat, que j'ai donné à des voisins du fait de mes allergies, s'est fait renversé par une voiture. Il s'en est sorti... avec une patte arrière en moins. Ce qui ne semble pas le déranger outre-mesure, il continue de chasser.

***

Le week-end prochain, mon père, un de mes oncles et mon frères arrivent dans le Nord.
Probablement du vendredi soir au dimanche midi, du fait des huit heures de route.
Je crève d'impatience.
Et compte les jours depuis le début de l'été, quand mon oncle a proposé de venir avec qui voudra. Mon frère, peiné que je ne puisse revenir le voir en septembre, sera là. Et mon papa.
Envie de m'endormir jusqu'à vendredi....

***

Fin des élucubrations inutiles.

***




Vendredi 18 septembre 2009 à 14:54

Je ne sais trop comment... envisager mes problèmes d'anxiété sociale.
Je ne sais pas... quoi en penser.
Ce que je suis.
Timide, anxieuse sociale, phobique sociale, ou juste une personnalité évitante ?http://th02.deviantart.net/fs43/300W/f/2009/071/9/3/93bead40e208ad3725d9ac987a7b1137.jpg

Il y a...  4 ans, ou 5 je ne sais plus, mon psychiatre a la clinique avait noté tout haut : " phobie sociale importante ". C'est ce jour-là que j'avais découvert ce terme. Depuis, je ne sais plus, j'ai besoin que l'on m'analyse comme un rat de laboratoire, que l'on m'explique.

Je me lance des défis ridicules.
Sortir dans la rue est toujours une sorte d'épreuve, même si j'y arrive. Parfois, je ne le fais pas, parce que je ne me sens pas bien, parce que j'angoisse plus que d'habitude.

La fenêtre est ouverte, une bande de "jeunes" s'engueule dans la rue. J'ai timidement observé ce qui se passait : une voiture arrêtée avec les warnings allumés, une bande de jeunes en train de s'insulter et de faire de grands gestes. J'étais heureuse de ne pas être en train de rentrée chez moi, leur passer à côté, ou les contourner pour qu'ils ne me voient pas.

Lorsque je marche dans la rue, je suis persuadée que tout le monde me regarde, me fixe, me scrute. Je me sens dévorée par des regards probablement imaginaires. De ce fait, ma démarche n'est pas naturelle, j'essaie d'occuper mes mains, mes bras, que je ne sais pas laisser flotter le long de mon corps. Avant, j'allumais cigarettes sur cigarettes, lorsque j'ai un manteau je glisse mes mains dans les poches et me contracte, ou alors je fais semblant de taper un sms sur mon portable.
Changer de trottoir m'angoisse. Lorsque je dois le faire, j'analyse de loin les passages piétons, ainsi que la fluidité du trafic. S'il y a trop de voitures, je traverserai uniquement si d'autres comptent également traverser.
Je ne supporte pas que l'on me laisse passer. Je fais un timide signe de tête et avance à la cadence militaire.

En ce moment, dès que je dois payer dans un magasin, je ne sais plus compter. Je donne plus, on me rend nombre de pièces inutiles. Je me sens idiote et refuse de retourner dans ces magasins de peur que l'on se dise : oh, c'est elle, qui ne sait pas compter.

J'espère bientôt recevoir le courrier m'annonçant mon rendez-vous avec cette psy.

***

De même que... je commence à penser que le Dr Janas, de la clinique St Vincent de Paul, n'avait pas tort. Je suis peut-être bien bipolaire.
Dans le sens où mes journées sont différentes mais restent tout le temps dans deux thèmes.

Soit je suis en forme, je range, je nettoie, je révise, je fais trente-six choses en même temps, j'ai peur de perdre du temps,, et m'énerve toute seule, soit je reste couchée, j'imagine comment me pendre, ou j'avale des somnifères pour "que ça passe".
Jamais d'entre-deux.

Le jour où le Dr Janas m'a gravement annoncé que j'étais bipolaire, j'ai presque rit. Parce qu'à mes yeux, il se trompait totalement.
Je cherche alors les symptômes sur des sites, qui sont  :

  • Sentiment exagéré d'estime de soi ou idées de grandeur (oui, quand je suis dans ma phase d'agitation, j'ai confiance en révisant et j'imagine devenir une vendeuse en animalerie parfaite )
  • Réduction du besoin de sommeil ( si je suis seule et dans ma phase d'agitation, je ne dors pas pour faire nombre de choses )
  • Logorrhée = discours trop abondant ( oh oui, dès qu'il rentre, je parle sans m'arrêter, comme si c'était vital, et pas toujours pour dire des choses censées )
  • Fuite des idées et pensées qui défilent (oui)
  • Accélération de l'activité (je ne sais pas)
  • Manque de jugement (non)
  • Symptômes psychotiques ( c'est à dire ?)
  • Humeur déprimée (oui, lorsque de "l'autre phase")
  • Perte d'intérêt ou de plaisir envers des activités normalement appréciée (oui)
  • Perte ou gain de poids (oui...)
  • Insomnie ou hypersomnie (oui)
  • Apathie ou agitation (oui)
  • Perte d'énergie (oui)
  • Sentiment de dévalorisation et de culpabilité (oui)
  • Incapacité de se concentrer ou de prendre des décisions (oui)
  • Pensées suicidaires devraient toujours être prises au sérieux (oui)
Mais il faudrait que l'on me le redise, pour que j'y crois.
Je voudrais savoir quel est mon problème, aujourd'hui.
 
Aujourd'hui...

***
 
 

J'ai reçu mes nouveaux cours. Mais étant donné que ces cours sont survolés, il faut que je termine mes recherches personnelles sur les nouveaux animaux de compagnie et leurs caractéristiques diverses.
En trouvant mes cours dans la boite aux lettres, j'ai angoissé.

" Ca avance... un cours de plus, le monde du travail approche, je ne suis pas prête ! "

J'ai peur de ne pas aller assez rapidement, en même temps.
Ne pas retenir convenablement.
Ne pas être assez intelligente pour faire quoi que ce soit. Pas assez... enfin, je doute être un jour capable de vendre en animalerie, d'y arriver, de faire mon travail correctement, si je surpasse la peur bien-sûr.

Mes cours m'angoissent et me rassurent en même temps.
J'angoisse parce que je ne me sens pas à la hauteur, nulle et stupide, me rassurent parce que je tente de me concentrer, que cela m'occupe l'esprit.*
***

Sam ne sait pas qu'hier, j'ai acheté un paquet de cigarettes. (le vendeur a dû m'aider à trouver la somme, j'avais oublié comment compter). Je le fini discrètement... tout en me disant que je n'y arriverai jamais. Quelque part, je ne sais que ce n'est pas le moment d'arrêter de fumer, mais du fait de nos problèmes financiers, de la future augmentation des prix de cette drogue licite, nous ne pourrons continuer.

***

Il faut que je bosse.

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