Il a fallu que je sorte.
Poster des devoirs.
Il faisait si chaud.
Je me sentais si mal en débardeur et jupe longue. Je n'arrivais pas à marcher du bout de mes vieilles chaussures à légers talons.
Je me sentais si vulnérable.
J'ai appelé mon père, pour me donner une contenance.
A chaque fois qu'il semblait me dire qu'il devait y aller, et rajoutais une question pour faire durer la conversation.
Mais il a bien fallu raccrocher.
L'impression habituelle que tout le monde me fixe et me juge.
Je sors mon lecteur MP3, me le cale dans les oreilles, volume fort, mais pas trop pour ne pas qu'on l'entende.
Enfin, j'arrive au portail.
Il y a toute une bande de jeunes à la terrasse d'un appartement. Ils boivent. Je dois passer devant. Le coeur qui se serre, j'ai pas le choix. Je bloque la musique de mon lecteur MP3 - pour les entendre parler - et baisse le regard comme un chien battu. Je les écoute me traiter de mal polie, et ils ont raison, j'ai pas osé dire un simple "bonjour". Je les écoute se moquer, pensant que j'écoute de la musique, alors que j'entends tout.
Soudain, c'est évident. Il faut que je me coupe.
Il faut que je me fasse mal.
Comme avant.
Je tente de me retenir en écrivant ici.
Ca me saoule.
Je me déteste.
Poster des devoirs.
Il faisait si chaud.
Je me sentais si mal en débardeur et jupe longue. Je n'arrivais pas à marcher du bout de mes vieilles chaussures à légers talons.
Je me sentais si vulnérable.
J'ai appelé mon père, pour me donner une contenance.
A chaque fois qu'il semblait me dire qu'il devait y aller, et rajoutais une question pour faire durer la conversation.
Mais il a bien fallu raccrocher.
L'impression habituelle que tout le monde me fixe et me juge.
Je sors mon lecteur MP3, me le cale dans les oreilles, volume fort, mais pas trop pour ne pas qu'on l'entende.
Enfin, j'arrive au portail.
Il y a toute une bande de jeunes à la terrasse d'un appartement. Ils boivent. Je dois passer devant. Le coeur qui se serre, j'ai pas le choix. Je bloque la musique de mon lecteur MP3 - pour les entendre parler - et baisse le regard comme un chien battu. Je les écoute me traiter de mal polie, et ils ont raison, j'ai pas osé dire un simple "bonjour". Je les écoute se moquer, pensant que j'écoute de la musique, alors que j'entends tout.
Soudain, c'est évident. Il faut que je me coupe.
Il faut que je me fasse mal.
Comme avant.
Je tente de me retenir en écrivant ici.
Ca me saoule.
Je me déteste.