Mes dessins sont de plus en plus laids.
Je me tues pourtant à rechercher, non plus la perfection, mais la satisfaction. Une satisfaction qui s'est fait la malle à ma naissance.
Je me tues pourtant à rechercher, non plus la perfection, mais la satisfaction. Une satisfaction qui s'est fait la malle à ma naissance.
Je prends un modèle, je trace des contours au crayon dans l'espoir d'une quelconque ressemblance, puis j'encre, je peins, encre à nouveau. Pour finalement, après des heures d'espoir, avoir envie de tout déchirer, jeter l'eau dans le mur, bouffer l'aquarelle pour ne plus -jamais- m'en servir.
Même si, au fond, je m'y remets dès que j'ai le temps, en me jurant que ça ressemblera enfin à quelque chose.
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Contrairement à ce que Sam pense, deux jours que je n'ai pas pris mes antidépresseurs. D'où, peut-être, le fait que le fantôme s'en va. Hier, je suis parvenue à rester éveillée, euphorique et excitée jusqu'à 03H00 du matin, alors qu'en tant de grosses doses médicamenteuses, je fais cinq siestes dans la journée et me couche avant le début des programmes du soir.
Je voulais juste me vider un peu de cette chimie toxique.
En buvant beaucoup.
Demain, je reprendrai la dose raisonnable : 20 mg au lieu des 30 mg que je suis censée avaler.
Mais bon.
Certes, je ne dors plus, je tiens à peu près debout ( grosse fatigue quand même ), mais bon, je plains Sam.
Entre ma susceptibilité aigüe, mon irritabilité, mes crises de colère sans raison, mon envie de rien, je ne sais pas comment il fait.
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Même si, au fond, je m'y remets dès que j'ai le temps, en me jurant que ça ressemblera enfin à quelque chose.
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Contrairement à ce que Sam pense, deux jours que je n'ai pas pris mes antidépresseurs. D'où, peut-être, le fait que le fantôme s'en va. Hier, je suis parvenue à rester éveillée, euphorique et excitée jusqu'à 03H00 du matin, alors qu'en tant de grosses doses médicamenteuses, je fais cinq siestes dans la journée et me couche avant le début des programmes du soir.
Je voulais juste me vider un peu de cette chimie toxique.
En buvant beaucoup.
Demain, je reprendrai la dose raisonnable : 20 mg au lieu des 30 mg que je suis censée avaler.
Mais bon.
Certes, je ne dors plus, je tiens à peu près debout ( grosse fatigue quand même ), mais bon, je plains Sam.
Entre ma susceptibilité aigüe, mon irritabilité, mes crises de colère sans raison, mon envie de rien, je ne sais pas comment il fait.
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Aujourd'hui, on a sorti Nebel avec son harnais rose dans la nature.
Mais elle n'a pas apprécié.. du tout.
Je pensais qu'elle adorerais, comme mon défunt Picasso.
Mais non.
Une fois sortie de sa cage de transport, après dix minutes d'attente dans l'espoir qu'elle sorte d'elle-même, cage de transport dans laquelle elle ne voulait pas rentrer à l'origine.... elle est restée étalée sur l'herbe, comme... un tapis ?
Donc bref, après un quart d'heure, vingt minutes à tenter de la motiver, on a rebroussé chemin. Elle a juste paniqué et s'est mise à courir dans tous les sens, s'étouffant à moitié du fait qu'avec la "laisse" au bout de la main, je n'avais pas la rapidité ni l'agilité de suivre un lapin.
Depuis, elle boude.
Elle nous fait un choc post-traumatique.
Calée dans un coin de sa cage, elle dort.
Tout à l'heure, j'ai ouvert pour lui faire un câlin, elle a foncé à l'autre bout de la cage... en grognant.
A part ça...