Gamine

La vie est une chose trop importante pour la confier à des adultes

Vendredi 11 mars 2011 à 17:53

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Jeudi 10 mars 2011 à 18:23

http://fc06.deviantart.net/fs70/i/2011/065/b/f/origin___safari_girl_10___by_safari_girl-d3b1l6k.jpgBanque. 
Nouveau rendez-vous. 
Mardi. 
Matin. 
Pas. 
Envie du tout. 
Ai eu envie de partir. 
Au beau milieu de l'entretien. 
Parce que ça n'allait pas.
Je me voyais déjà me lever. Demander "où sont les toilettes ? ". Et m'enfuir. Et jamais revenir. Et me jeter dans un fleuve. Ou sous les roues d'un mini bus. Parce que y'a que des mini bus ici. Et que c'est déjà pas mal.

Pas envie d'y.
Retourner.
Du tout. Du tout. Du tout.
Je n'ai pas avancé. 
Je suis toujours une moins que rien. Un truc gluant qui colle au sol, un sucre qui font dans le café brûlant.
Envie de hurler, de.
Briser les vitres.
Secouer les gens, dans la rue, leur hurler à la.
Gueule.

Je ne sais toujours pas.
Où je vais.
En fait.

Mercredi 9 mars 2011 à 19:12

http://fc07.deviantart.net/fs32/f/2008/190/e/a/The_Cola_Wars_by_caycowa.pngJ'ai beau avoir très, très mal à la tête, une folle envie de vomir, des courbatures et l'envie de rien, quand une crise de boulimie pointe son nez, j'ai beau être malade comme un chien je la fais quand même.

Pathétique.

Le fait d'avoir vomi m'aura, au moins, donné moins envie de vomir, mais je ne suis pas fière, pas fière du tout.
Je suis censée "arrêter".
Et vite.
Hein.

Demain, banque.
Advienne que pourra.
J'ai la trouille, même s'il m'accompagne, même s'il risque faire le prêt pour moi, j'ai la trouille.
Pour changer, hein.

Les lapines et les cochons d'inde vont bien, merci. 



Lundi 7 mars 2011 à 6:59

 

http://th05.deviantart.net/fs71/PRE/i/2011/063/9/8/in_a_coridor_by_leo_sa-d3awfng.jpgQu'est-ce que le trouble de personnalité évitante?


 

(description médicale tirée du DSM-IV :
Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - American Psychiatric Association)

Il s'agit d'un mode général d'inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d'hypersensibilité au jugement négatif d'autrui qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes:

  1. Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d'être critiqué, désapprouvé ou rejeté
  2. Réticence à s'impliquer avec autrui à moins d'être certain d'être aimé
  3. Est réservé dans les relations intimes par crainte d'être exposé à la honte et au ridicule
  4. Craint d'être critiqué ou rejeté dans les situations sociales
  5. Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d'un sentiment de ne pas être à la hauteur
  6. Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
  7. Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s'engager dans de nouvelles activités par crainte d'éprouver de l'embarras

Dimanche 6 mars 2011 à 16:15

Extraits de : « Méthodes anti phobie sociales » de Vincent Trybou et Dr Elie Hantouche

1) Qu'est-ce que la phobie sociale ?

Une phobie sociale, c'est la peur intense et persistante de se retrouver dans une situation où l'on doit parler, donner son avis ou faire quelque chose sous le regard d'une ou plusieurs personnes. La personne vit cette situation comme un danger car elle se sent mise à l'épreuve, jugée, observée, et redoute d'être critiquée, humiliée, transpirer, rougir...
Elle a peur de ne pas savoir gérer, perdre ses moyens, que ce qu'elle dit soit estimé inintéressant, inapproprié, bête.
La personne pense qu'elle ne sait pas faire les choses ni s'exprimer correspondant et qu'en raison de cela, on va la tourner en ridicule puis rire de son malaise.

Les phobiques sociaux ressentent une très forte anxiété dans des situations comme parler à un inconnu, exposer une idée devant des personnes, rester debout dans le métro, attendre à une caisse, une salle d’attente… ne pas savoir gérer son corps, ses mains, son regard, demander quelque chose, refuser, faire échanger un article, poser une question, répondre à une question… Avec les années, toute situation sociale, d’interaction, tout contact avec une personne provoque une anxiété forte et durable.

Les situations redoutées vont être systématiquement évitées afin de ne pas ressentir d’anxiété, évitées massivement ou par des techniques discrètes. L’anxiété et l’évitement sont, en somme, les deux piliers de la phobie sociale. Il est classique que les phobiques sociaux tentent de se désinhiber en buvant de l’alcool, ou développent une dépression secondaire du fait de l’isolement social et la réduction drastique de leur liberté de mouvements.

Le noyau dur de la phobie sociale, c’est la peur d’avoir honte, et que cela se voit.

Le phobique social a une conscience aiguë de l’absurdité de ses peurs, et que ses évitements sont excessifs. Il voit les personnes autour de lui évoluer avec aisance, ce qui le fait d’autant plus culpabiliser. Ce qui l’empêche d’avancer, de rompre la violence de sa pathologie, c’est la honte, sensation violente qui le pousse à ne pas tenter de guérir.

Les phobies sociales toucheraient 4% de la population générale selon les statistiques, et sont considérées comme un trouble très handicapant au quotidien, autant pour le travail que pour la vie privée et affective.

2) Origines ?

Au cours des dernières années, les scientifiques ont élaboré quelques théories pour tenter d’expliquer la cause et le maintien de la phobie sociale, toutes construites sur la notion de conditionnement.

Le conditionnement direct postule qu’un « traumatisme » (ou un succession de petits traumatismes) est à l’origine de la phobie. Cette hypothèse a cependant été remise en cause, nombreux phobiques sociaux expliquaient n’avoir eu aucun traumatisme particulier dans leur passé.

Le conditionnement social part du principe qu’après avoir entendu plusieurs fois qu’une situation était dangereuse cela provoque le développement de la peur vive de cette situation. Cette théorie fut cependant abandonnée.

Le conditionnement opérant est fondé sur l’idée que l’évitement répété d’une situation pousse le cerveau à considérer cette situation comme dangereuse. Cette théorie semble être la plus valable.

Les scientifiques émettent l’hypothèse que certaines personnes ont un cerveau prédisposé au développement de ce type de maladies. Le cerveau est mal régulé et devient hypersensible à tout ce qui peut entrainer de trop fortes émotions. A force d’évitement, l’anxiété d’anticipation devient de plus en plus forte, les situation interdites de plus en plus nombreuses. Les scénarios imaginés par la personne phobie sont
basés sur la peur et non sur ce qu’elle a observé ou vécu.

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