Samedi 12 février 2011 à 18:27
Soirée avec des amis, hier au soir.
Je m’y sens quelque peu transparente, effrayée de mal dire, de me tromper, de paraître encore plus idiote que je ne le suis.
La honte définit ma vie.
Si j’ai si peur de travailler, de sortir, c’est pas pure peur de la honte, quand on y pense. Je ne m’y fais pas. Je la refuse, elle a bien trop marquée mon enfance et mon adolescence, quand on se moquait, encore et encore.
Trop.
De jolis fou-rires malgré tout, trop d’alcool, trop de cigarettes.
***
La solitude est revenue.
Je ne vois Celui-que-j’aime que trop rarement. Il travaille la nuit, dort toute la journée, ses jours de congé sont minces… je rêve en silence de vacances au soleil à ses côtés, lui, rien que lui toute la journée et la nuit, sans obligations quelconques.
Dès qu’il part travailler, je crains un accident sur la route, surtout pour le retour, après une nuit blanche. Je ne respire plus jusqu’à ce qu’il m’appelle et me rassure.
***
Je n’ai pas vomi depuis… quatre jours.
Cela fait tellement de bien.
***
Demain soir, deux amis viennent dîner chez nous.
J’appréhende plutôt que de me réjouir.
Et si nous ne trouvons pas de sujet de conversation ?
Et s’ils s’ennuient ?
Et s’ils n’aiment pas le repas ?
Et s’ils regrettent d’être venus ?
Arrête de penser….
Résultat de la simulation de bourse du CROUS : 0 euros.
