Le rendez-vous chez ma psy s’est très bien passé, même si je n‘avais pas forcément envie de m‘y rendre. Lui ai raconté, enthousiaste, toutes mes améliorations, elle souriait. « Qu’allez vous m’annoncer de plus encore, en bonnes nouvelles, après toutes ces victoires ? »
J’ai souris en retour.
Selon elle, cependant, il ne faut pas que je me jette à corps perdu dans les défis parce que j’ai gagné une grosse bataille : je risquerais d’être découragée, et faire plusieurs pas en arrière si je m’en demandais trop d’un coup.
« N’oubliez pas, n’allez jamais trop vite, il faut du temps, et y aller progressivement.».
J’ai dis oui.
Parce que depuis le début, elle me métamorphose.
De plus, elle fait parti de ces personnes qui me soutiennent pour que je termine mes études.
« Cela est un excellent moteur ! Cette sensation d’inachevé vous frustre. Si vous terminez ces études, vous serez probablement plus confiance, ensuite, dans la recherche d’un travail. »
Je suis absolument d’accord.
Je suis aux anges.
La guerre contre la phobie est belle et bien déclarée.
Je n’ai pas beaucoup dormi.